AGNÈS – 2ÈME DES 4 FEMMES DE MA VIE : COLETTE – KRYSTELLE

Agnès accepte Marc, pas une autre femme pour son père : rivale de sa mère ou sa propre rivale…
Savoir maintenant que le rêve que j’avais : qu’elles s’aiment (toutes les trois) était impossible.


Qu’est-ce qui s’est joué, là ?
Le soir où Agnès a eu sa crise de larmes en nous entendant nous battre.
Toute ma culpabilité est remontée. Revu les affrontements avec sa mère.
Eu l’impression que, dans ça, ni Agnès ni moi n’étions compris.
Pas compris ce lien du malheur entre Agnès et moi.
Ce lien tissé par ma culpabilité : coupable vis a vis d’Agnès, je ne suis pas libre vis a vis d’elle.
Comme si je m’étais condamné moi même.
J’ai essayé de m’en libérer, étant avec toi. Je me suis aperçu ce soir-là que ma culpabilité était entière.
Tu m’as poussé à m’en libérer.
Elle est restée là.
Et toi, ne te sens-tu pas coupable, toi aussi ?
Je ne l’ai jamais vraiment su.
On ne comprend pas une culpabilité qu’on ne vit pas. On croit toujours que les personnes s’accusent sans fondement.
Tu n’as pas compris, pas accepté ma culpabilité vis à vis d’Agnès.
Toi aussi, je crois que tu te sens coupable mais tu ne réagis pas à cette culpabilité de la même façon que moi.
Coupable et victime.
Moi, je ne me sens victime de personne.
Je sais que la parole de mon père m’a manqué mais je sais qu’il n’a pas voulu cela.

– Note écrite à 33 ans

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