Rousset : « Baroque littéraire » (« Circé et Pan » ?) (Éditions Corti)
« Anthologie du fantastique » (R. Caillois)
Roger Bacon
– Note écrite à 16 ans
Rousset : « Baroque littéraire » (« Circé et Pan » ?) (Éditions Corti)
« Anthologie du fantastique » (R. Caillois)
Roger Bacon
– Note écrite à 16 ans
Ces notes ont été reprises après mon départ de Paris à Lorient
– Aandhal Vance (Am) : « When the lilacs last in the bloomed dooryard » (Là où poussaient les lilas)
— Demuth Michel (FR) : « Lune de feu », « Les huit fontaines », « L’homme de l’été »
— Borges Jorge Luis (Argent) : « La loterie à Babylone »
— Raabe Juliette (FR) : « Gare ton doigt de l’ondoingt »
— Nathalie Charles Henneberg : « La terre hantée »
— Ehrwein Michel : « Les voix dans le désert »
— Veillot Claude : « Encore peu de caviar »
— Battin Marcel
— Georghiu Georges : « Heureux comme Dieu en France »
— Malaval Suzanne : « Le temps des sortilèges » → [ « point féminin godin caraca secuto c’est le principal moyen de la faringo »] ( « Ce merveilleux matin »)
— Seriel Jérôme : « Le satellite artificiel »
— Klein Gérard : « Un chant de Pierre »
— Drode Daniel : « Dedans »
— Simak Clifford : « La vermine de l’espace »
— Osterrath Jacqueline : « Le rendez-vous de Samarkande »
— Russ Joanna : « Émily chérie »
— Ballard J. G. : « Le sel de la terre », « Le jardin du temps »
— James R. Montague : « Le conte Magnus »
— Bram Stoker : « La maison du juge »
— Aldyss Bryan : « Jusqu’en ton sein »
— Seignolle Claude : « Delphine »
— Cortazar Julio : « Les fils de la vierge »
— Sternberg Jacques : « Le reste est silence »
— Budris Algys : « Menaces dans le ciel »
– Note écrite à 17 ans
Reprendre vieille idée radio. Montrer une simple boîte, un type accomplit dessus une action bizarre → son par dessus, musique, etc…
– Note écrite à 19 ans
Transformer la bibliothèque Sainte-Geneviève en dortoir commun pour étudiants : petites chambres séparées par cloison en bois. discipline collective. Le soir, retour du ciné, avec filles, plaisanteries ou rien du tout : très bien comme ça.
– Note écrite à 19 ans
Trouver une inspiration fantastique…
– Note écrite à 19 ans
Offrande aux pieds d’une statue de sainte ( Exemple : boucles d’oreilles ) Alors la statue saisit l’offrande et s’en pare, toute contente.
– Note écrite à 19 ans
Minuit. Métro Montmartre. Je viens de voir «Le baron de crac».
Des ailleurs possibles ?
Je me sens entrer dans un cercle nouveau.
Nouveaux logements. Proximité. Pas humaine pourtant…
Recommencer à écrire ? (Ou plutôt continuer…)
Conflit en moi. 2 directions (opposées vraiment ?) : D’une part la réalité (politique) que je sens nécessaire. D’autre part : le rêve, la songerie du poète qui me reprend maintenant que me voilà revenu… Revenu à quoi ? Une situation sociale (logement) plus confortable… Ardeur. Ardeur confortable ? Pourtant ces goûts de nuit… ? Ces cafés ouverts la nuit… ? Cet «embryon» de vie humaine… ? Je suis allé au cinéma comme on part faire la foire (je le sais, j’en suis sûr, bien que pas vraiment foireur…) J’étais en quête… La nuit qui s’ouvre, et la lumière, les visages d’hommes, les reflets dansants des images sur les vêtements des spectateurs des salles de cinéma. Le Baron de crac m’a presque déçu, comme je m’y attendais… Je n’y trouve sans doute pas ce que j’attends désormais du cinéma (maintenant que la crise…) : Un spectacle bien fait, bien monté, qui accroche le spectateur. Il faut que le spectacle sorte de l’écran et parvienne dans la salle. Certains trucs du «Baron», trucs visiblement destinés à cet effet, parviennent au résultat contraire : ils nous lassent (couleurs trop vives et mal raccordées), nous éloignent du spectacle. Pourtant certains moments émouvants, de la même veine que les meilleurs des «Aventures fantastiques» mais ici encore Zeman, dont j’attends beaucoup, n’a pas su donner cette délicieuse nuance fantastique à l’ensemble du film ; il y manque une continuité, il s’agit plutôt, en effet, d’une succession de moments passionnants (euphorisants) séparés par des dépressions longues et ennuyeuses (quelque peu, que M. Zeman m’en excuse…)
– Note écrite à 19 ans
Vitrine de magasin de chaussures : 50 souliers de femmes (talons) avec des petites plaquettes avec le prix dessus → Mêmes vitrines. Mêmes chaussures, mais avec les prix en moins → Surréaliste – Libération des désirs – caractère fantastique (cf. Marienbad) (entrée dans le rêve).
– Note écrite à 19 ans
Hier : idée (Jo et moi) :
1/ Une fille, laide, couverte de boutons, s’assoit devant son miroir. Geste de dépit. Elle arrache une photo de visage de star et la place sous le cadre de la glace. Elle regarde et sourit… (Jo)
2/ À partir de l’importance de l’image dans la vie courante. Cadres de photos d’ancêtres : vides. Les ancêtres sont aux chiottes. À la place : jeunes premiers.
3/ Fille qui photographie un gars au télé et qui vit avec lui. Gars qui la photographie aussi et fait de même. Timides. Ils ne se rencontrent jamais.
4/ Strip-tease d’un tableau représentant une jeune fille. D’abord le cadre qui tombe, puis la vitre, puis les vêtements, etc. (court-métrage d’animation. A faire en s’amusant).
5/ Reprendre l’idée de la petite fille dans le sac à main → « Alice au pays des merveilles » moderne. LONG-MÉTRAGE
Une petite fille, soudain rapetissée, part à la découverte du monde moderne. On la voit dans un sac à main, se regardant dans un grand miroir rond, elle se met du rouge avec un tube long comme son bras. → Monde en évolution constante.
1/ Alice change de dimensions constamment
2/ Les objets aussi.
Suivant les dimensions des décors, les objets changent de dimensions eux aussi.
Exempt : le rouge à lèvres. Elle décide de l’emporter avec elle.
Fait régner l’ambiguïté : que le spectateur se demande si ce sont les objets qui changent de dimensions ou bien Alice ? ← Il me semble qu’il est plus intéressant que ce soit Alice qui change de dimensions…
Variation par rapport aux autres films du même type : la dimension était fixe → Ici elle change (voir 2 pages plus loin) (suite Alice : la dimension variable : prolongement « philosophique » (pour faire plaisir à Siclier et Labarthe) : la petite fille peut rapetisser pour se procurer des objets, qu’elle convoite et qu’elle ne peut approcher lorsqu’elle a une taille normale. Mais cette diminution de sa taille lui joue des tours, car elle est alors aux prises avec des difficultés inattendues. C’est la séquence :
1/ du rêve
2/ du désir de possession
3/ de la société de consommation (le 2 et le 3 sont liés)
4/ de la difficulté (au sein même du rêve).
Possibilité :
Une personne adulte désire rapetisser pour parvenir à s’emparer de certains objets. Elle rapetisse en régressant à l’adolescence et à l’enfance, avant de rapetisser de dimensions en réalité (?)
– Note écrite à 19 ans
Fantastique de la vie
– Note écrite à 19 ans
Je viens de relire les notes prises sur ce carnet que j’avais délaissé depuis longtemps :
Modifications possibles du projet sur les « vieux » –> prendre le couple dans sa jeunesse (*) (la femme ne rajeunirait pas en devenant vampire mais serait jeune au moment où elle est vampirisée
(*: En fait je l’ai déjà noté (voir carnet 6)