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LITTÉRATURE – PAULHAN- RÉFLEXION

« Les fleurs de Tarbes » – Paulhan : la terreur ou la non-coïncidence entre le signe et la chose. Elle provient du fait que le mot exprime toujours à l’origine la réalité profonde d’une chose, mais le critique (le public) ne sait plus retrouver cette identité. Le mot finit par vivre d’une vie autonome, bien qu’on cherche tout le temps à le faire signifier le plus intensément possible. (*) Quête peu fructueuse. Paulhan = retour à l’identité originelle signe-objet – classicisme
(*: peut-être à cause de cela justement. Mais on ne peut pas s’abandonner à l’autonomie des signes non plus (Surréalistes → échec).

Note écrite à 19 ans

LITTÉRATURE – CINÉMA – RÉFLEXION

Je me suis trompé : Paulhan, la « rhétorique », ce n’est pas le retour à l’harmonie signe-chose, mais, du fait de l’impossibilité constatée de cette harmonie, son dépassement, l’acceptation du signe en tant que signe, du langage en tant que langage. Dans cette mesure, je suis d’accord : dans le cas du cinéma, il est à remarquer (après tout, c’est aussi ça en littérature), que les terroristes ne coïncident pas avec la majorité du public. Le « grand » public, lui, n’a jamais fait autre chose (dans le cas du cinéma surtout) que de le considérer comme un spectacle (cf. Resnais). Il accepte le phénomène cinématographique en tant que tel.

Note écrite à 19 ans