ÉCRITURE

Réécrire « Elly »
Base : l’envoi dans l’espace-temps se fait par effort collectif (comme pour le renvoi hors de la pierre). À ce moment-là, c’est logique et beaucoup plus compréhensible. (La communauté se trouve rassemblée sur un espace découvert – groupe d’hommes → Le voyageur disparaît) (On peut placer le voyageur sur une sorte de véhicule qui disparaîtrait avec lui.
Quant à la pierre, elle prendrait la forme du véhicule et de son occupant (ce pourrait être aussi une monture – un cheval ?)


Une large avenue bordée de bâtiments (en ruines ?) sur laquelle s’ouvrent des rues transversales. Cette avenue est déserte, les bâtiments s’arrêtent, c’est la lisière de la cité, passés ces extrêmes faubourgs, il n’y a plus que le désert, que traverse seulement cette avenue aux dalles de pierre jusqu’à l’horizon. Soleil – blancheur. Cette avenue part du centre de la ville. En ce point se dresse une sorte d’amphithéâtre de quatre mille places, dont les gradins de pierre regardent vers l’avenue.
(Comment s’appelle cette avenue ?)
L’amphithéâtre se remplit : ses occupants sont vêtus de vêtements spéciaux avec un insigne (étoile ?) Ils ont la peau de couleur noire.
Finalement, l’amphithéâtre est plein. Tout cela s’est fait dans le silence. Dans le silence, les quatre mille noirs fixent de leurs regards le même point.
(Avant cela : transes – negro spirituals – jazz) sur l’amphi.
Ils fixent le même point : l’intersection de la venue et de la troisième rue perpendiculaire. Silence. Regards intenses. Immobilité cadavérique. Ciel bleu.
De la gauche, par la troisième rue transversale, débouche un cavalier en armure, sur un cheval blanc ; il est noir lui aussi. Il traverse lentement, au pas, l’avenue (large de 30 m). Lorsqu’il atteint le centre, le point précis d’intersection, un éclair formidable éclate, sa lueur blanche se reflète dans les yeux des quatre mille qui sont comme soufflés par la détonation. Lorsqu’ils se relèvent, pêle-mêle, le cavalier a disparu. Ils viennent de le projeter dans l’espace-temps. Leurs yeux sont normaux…


Dans les légendes de certains groupes de noirs : apparition d’un cavalier monté sur un cheval blanc.

Note écrite à 19 ans

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