VÉCU – AGNÈS

Samedi : Agnès vomit. Fièvre. Abattue. Mal à la tête, à la gorge. Dimanche, je la ramène à Jocelyne qui m’engueule de n’avoir pas appelé le toubib, m’accusant d’être un « mauvais père », d’être « père quand ça m’arrange » (ce qui n’est peut-être pas faux, donc porte…)
Elle appelle le toubib, exige que je l’attende pour aller chercher les médicaments à la pharmacie de garde. En attendant, elle engage une conversation portant sur « la » question. Au passage, à noter : « Tu la perdras aussi » (parlant d’Agnès). Elle me dit, une fois de plus, ne pas comprendre pourquoi je suis parti. Le toubib arrive, prescrit pour l’immédiat une demi-aspirine. Malgré ça, après son départ, elle exige que j’aille chercher les médicaments. Galère pas possible : commissariat d’abord (obligation d’y aller), coup de fil des flics au pharmacien, attente des médicaments dans la cage d’escalier. En apprenant qu’Agnès avait la scarlatine, c’est tout juste si elle ne s’est pas mise à pleurer. Elle est toujours aussi immature. Je me demande toujours quelles conséquences exactes cela aura sur Agnès…

– Note écrite à 32 ans

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