LITTÉRATURE – RÉFLEXION – CITATIONS – PAULHAN

Paulhan « Les fleurs de Tarbes »
Exergues :

« Comme j’allais répéter les mots que m’apprenait cette aimable indigène :
− Arrêtez ! s’écria-t-elle. Chacun ne peut servir qu’une fois
(Voyage de Botzarro, XV)

« À peine arrivé chez M. de Sainte-Beuve, j’entamais la lecture de « Louisa ». Au bout d’une demi-heure, M. de SB s’écria : « Ce n’est pas un roman ! » J’allais fondre en larmes, quand il ajouta, du même ton : « C’est la vie même ».
(Mémoires de Thérèse Thirion, II,8)

« Le tribunal révolutionnaire d’Arras jugera d’abord les prévenus distingués par leur talent »
(Le délégué Joseph Lebon, août 1793)

« La décadence des Lettres commence le jour où l’écrivain, trompé par le charme des périodes et, comme Balzac, séduit aux mots, se figure, l’insensé, qu’il lui suffit d’écrire. »
(Juvignet, De la décadence des lettres, 1765)

« Sitôt qu’il y a dans le monde des connaisseurs de chevaux, on voit apparaître des coursiers remarquables. C’est qu’il y a toujours eu de tels coursiers, mais les connaisseurs sont bien rares. »
(Man Yu, Considérations sur les coursiers… 815)

« À sept ans, Harry aurait voulu être une fille. C’est qu’il parvenait à l’âge amoureux : trouvant un grand charme à la société des filles, il se figurait qu’il éprouverait bien plus vivement encore ce charme s’il était fille lui-même. »
(R. Hugues, Un cyclone à la Jamaïque)

« Il est aisé de remarquer que la statue du Maréchal Ney unit deux attitudes : la main gauche et les jambes sont placées comme elles étaient au moment où le maréchal tirait son sabre ; le torse, qui devrait être incliné, se redresse au contraire en même temps que le bras droit élève l’arme en signe de commandement. De cette dualité résulte de la vie de la figure. »
(Propos de Rodin)

« L’emphase de Balzac n’est qu’un jeu, car il n’en est jamais la dupe
(Carnet de Joubert)

Note écrite à 19 ans

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