2ÈME DES 4 FEMMES DE MA VIE : COLETTE – AGNÈS

Je suis rentré et j’ai  » grignoté  » (comme elle dit) devant la télé. Ai fait un de ses gestes : me suis servi du vin dans un verre…
Me suis senti bien là…
(Ai compris qu’elle se sente bien, seule… qu’elle ne connaisse pas mon angoisse.)
On était bien ensemble, souvent…
Je me créais l’angoisse pour ne pas goûter ces moments là…


Chaque fois que j’ai ce type de pensée, je me dis :  » Oui mais Agnès ?  » Ce qui m’apparaît c’est l’énormité de ma culpabilité vis-à-vis d’Agnès, devant le fait que l’ai abandonnée… J’ai voulu faire partager cette culpabilité à Colette. Cependant, il est vrai qu’elle ne l’aimait pas. (« Je ne détestais pas ta fille » m’a-t-elle dit la dernière fois encore qu’on s’est vus. Ni aimée, ni détestée. Cette mentalité n’aurait-elle pas pu me suffire. Il y avait Krystelle et on la le problème du « père fictif »…

– Note écrite à 35 ans

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