VÉCU – THÉÂTRE – VIAN – « LE GOÛTER DES GÉNÉRAUX »

Notes sur « Le goûter des généraux » (Vian)

– Festival de mots d’auteur (l’ambition de Vian est-elle d’être le Michel Audiard des anarchistes ?)
– Style satirique. Mais on veut nous faire croire à la réalité des personnages (militaires – un ecclésiastique – un diplomate) Est-ce la mise en scène ou le texte lui-même ? (→ relire la pièce).
– Pauvreté scénique (rattrapée par les acteurs, qui sont d’ailleurs amenés à jouer deux ou trois tons trop haut).

Jocelyne : pièce bonne, mais mal jouée. Exagération qui tourne à la farce, mais on sent que c’est voulu, que les acteurs jouent à la farce.
– Chaussettes pendues à un fil : décor (réaliste), pittoresque. Amusant un moment, mais après…
– Acteurs lisant le journal face au public = très scénique, très bon.
– Personnage qui lit au premier acte un texte (« Il est tombé dans un trou ») et au deuxième : il relie le même texte (= rétrécissement du temps).
– À force de voir chaque soir le même spectacle ou de le jouer : on en a marre. Société communiste = on ne jouerait pas le même spectacle = pas de professionnels.
– Inventer un moyen que les acteurs aient, au fur et à mesure du spectacle qu’ils jouent, le point de vue détaché que le metteur en scène a du spectacle lorsqu’il le monte, mais avec, en plus, l’ambiance du moment (jeu personnel + détachement → trouver le geste juste)
– Quand délire sur la scène (personnages faisant leur affaire tout seuls) → plus intéressant.
Montrer l’erreur :
Les personnages en délire, indépendant sur une scène, n’est-ce pas montrer l’individualité. C’est-à-dire l’erreur humaine (dans la conscience de chacun) et en même temps la vérité, puisqu’on rétablit la collectivité par le regard qui embrasse tout…

– Note écrite à 19 ans

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