Je viens d’entendre la chanson de « Goldfinger ». Terrible parce que fascinante. D’autant plus effrayante que tout un capitalisme très puissant emploie, pour se propager dans une clientèle circonvenue, des moyens extrêmement séduisants et parés des artifices d’un fantastique qui peut être créé grâce à des moyens très étendus. Force de l’argent. Miroitement de l’or, désir dégradé des femmes montrées nues ou à peu près. Dérréalisation extraordinaire. Identification. Notes de trompette fantastiques : création d’un espace large et coloré où l’on se sent prêt à se lancer et à se perdre. Annihilation de soi. Charme.
– Note écrite à 19 ans