Pourquoi est-ce que je te parlais tout le temps de mes projets, de mes idées, etc. parce que, n’ayant pas les moyens de diffusion de mes idées et les moyens de les réaliser, c’est-à-dire n’ayant pas un vrai public, je te prenais pour public. Maintenant que j’accède petit à petit aux moyens de diffusion, je réalise que cette attitude envers toi était nocive, perturbatrice et je ne te prends plus comme auditrice bénéficiaire de mes chefs-d’œuvre ou victime de mes désappointements (parce qu’en plus, tu étais un public qu’on peut accuser tranquillement d’incompréhension ou d’insensibilité, même si l’erreur était de mon côté).
– Note écrite à 19 ans