Tous ces jours de chômage et de solitude, je les ai beaucoup passés assis ici à cette table, écrivant et regardant plus ou moins distraitement la télévision.
Et là, pour la deuxième fois, je viens d’éclater en sanglots, en voyant des scènes qui montrent une fillette (12 ans ?) et son petit frère (un adorable bébé blond) (c’est en suédois ?)
Je pleure en pensant à Agnès, non : je sanglote. Je n’arrête pas de lui répéter « Je t’aime ». Ils sont seuls tous les deux sur une île. Leurs parents arrivent. Tout le monde s’embrasse et moi je pleure à nouveau. Oh mon enfant chérie si tu savais combien je t’aime et me sens coupable vis-à-vis de toi !
– Note écrite à 40 ans