Il faut parler aussi de la triste soirée d’aujourd’hui où je suis allée (je viens de mettre un « e » à allé, comme si j’étais la mère d’Agnès, peut-être parce que je considère qu’elle n’a pas, plus vraiment de mère, car Jocelyne a été dégueulasse) : allé chercher Agnès pour l’emmener demain chez ma mère.
Hostilité de Jocelyne. Mauvaise foi (sur les vacances, sur mes parents). « Tu vois que tu as pas fait la paix… » lui a dit Agnès. Je lui ai tendu la perche au moment de partir : « Faisons la paix ! »
Agnès : « Faites la paix. »
– « Oui. »
J’ajoute : « Vraiment ! »
Jocelyne : « Non. C’est pas possible. »
Et Agnès, encaissant tout ça.
Jocelyne m’a appelé, une fois qu’on était rentrés ici. Elle voulait s’excuser. Je lui ai parlé d’Agnès. « Il n’y a pas qu’Agnès… » « Tu veux m’atteindre, en la sacrifiant, lui ai-je dit, parce que tu sais que c’est le défaut de ma cuirasse. Tu m’as déjà fait revenir comme ça une fois, mais, cette fois-ci, je ne reviendrai pas, alors tu joues gros… »
– Note écrite à 31 ans