Delphine Seyrig dans « Muriel » à la vieille gare… Son visage vient se placer dans le cadre métallique ménagé dans la vitre du guichet… Dépassement du banal… Maîtrise de l’acteur et du décor. Même chose chez Godard, mais avec insistance, sans préparation. Chez Resnais, c’est spontané, pas seulement une volonté démiurgique mais aussi accord intime du réalisateur et des acteurs, des acteurs et du décor, c’est naturel tout en étant fantastique…
– Note écrite à 19 ans