Archives de catégorie : Cinéma et Télévision – Réalisations

Réalisations cinématographiques

CINÉMA

Ce matin : neige. Plein partout. J’ai acheté une bobine de Panatomic et j’ai filmé. Un peu n’importe quoi d’ailleurs. J’ai essayé de faire le moins possible de mouvement de caméra (ni pano ni zoom) on verra bien ce que ça va donner. Peut-être que la neige arrange tout. Actuellement je suis au Bourget, assis à une table. J’ai réenregistré le poème, pour voir si ce sera meilleur au point de vue audition. Mais au point de vue diction, c’est sûrement moins bon. Je me suis pas allé en cours aujourd’hui : il y avait trop de neige. Je voulais travailler mais je n’ai encore rien fichu. Il faut dire que la neige y est pour quelque chose. Après m’être réchauffé ici, je vais rentrer.

Note écrite à 19 ans

CINÉMA – NOTES DE VISIONNAGE – JAMES BOND

Même style de films de publicité qui passent avec James Bond
Cinémascope
Dès le début = impudiquement sur un cercueil
Décors somptueux
On joue avec la mort
Tout l’arsenal dès le début
(?) avec son réacteur
Vente de drogue chinoise
La secrétaire joue toujours très américain (femme américaine)
Vente de drogue chinoise aux États-Unis
Toujours gros plans inserts
Chevalet de torture : James Bond ridicule
Beaucoup de serviettes de bain
Visons pour exciter les femmes (dégueulasse)
Histoire de plus en plus en plus compliquée
Toujours des plans de bagnoles emmerdants
On sait bien que James Bond ne mourra pas
Braves hommes ! Il ne suffit pas d’acheter un gant de vison, les femmes ne viendront pas se pendre à leur cou
« Votre part équivaut à combien de prix Nobel ? »
Ici : une voiture qui explose
On ne voit pas les autres 00 (agents secrets)
Salles de jeux
La fesse est censée masquer le flic
Il n’explique rien aux autres 00
Raffinement = requin
« Je ne suis pas un passionné »
Exotisme ici aussi
Piscine fermée = dégueulasse
Montage eisenstenien (amour → fête dans la rue) (montage d’attraction)
Bagarre → mitraillette — jouet
Danse de femme à poil
Inserts sur tambour (vieux style)
Montage court (poursuite dans la fête)
Pas de bruit sous l’eau [si] entre crochets : rajouté
Ici encore : même situation : James Bond à l’intérieur du camp ennemi. Cette fois-ci : armée américaine
Monde sans enfant (pas pour la famille)
Voir la côte de la centrale catholique

Note écrite à 19 ans

CINÉMA – NOTES DE VISIONNAGE – JAMES BOND

À noter : les personnages de second plan sont beaucoup moins bien campés dans le dernier James Bond que dans les autres
Toujours contact avec les autres : risque ou arrivée réelle d’une déflagration
James Bond : la ségrégation du vison. Le dernier prolo ne peut pas s’acheter un gant de vison pour exciter sa femme…
Aventure (pour les Américains) : à condition qu’elle soit confortable et pas dangereuse

Note écrite à 19 ans

VÉCU – CINÉMA AMATEUR – « DELPHINE »

Est-ce que je vais présenter « Delphine » à toute la classe ? Pour : je réintègrerais ainsi plus ou moins la classe… (surtout vis-à-vis d’Agel). Contre : le fait que c’est moi qui l’aurais proposé… Il faudrait que quelqu’un joue les intermédiaires…

Note écrite à 19 ans

VÉCU – CINÉMA AMATEUR – « DELPHINE »

Présenté « Delphine » à Voltaire. Succès total. Il me reste à présenter mon scénario sur l’imprudence à Agel pour reprendre une position normale vis-à-vis de lui.
Je n’ai pas pu aller voir la chorégraphie de Béjart à l’Opéra (plus de place)

Note écrite à 19 ans

VÉCU – CINÉMA AMATEUR – « DELPHINE »

Passé « Delphine » chez Thiriet (ciné club Rencontres au Palais de Chaillot)
Le public a sans doute aimé. Mais : amorphe – sans réaction (même pas agressif)
Ah, j’en viens à regretter les corniauds de Bordeaux qui m’engueulaient joyeusement…

Note écrite à 19 ans

CINÉMA – COURT MÉTRAGE « L’ AVEUGLE »

Vu dans un couloir de métro un aveugle longeant le mur a toute vitesse en donnant de grands coups de canne blanche. Idée sur la mystification : ce serait un faux aveugle ? Puis on découvrirait : vrai aveugle… ( à chercher )

Note écrite à 19 ans

VÉCU – CINÉMA – COURT MÉTRAGE « L’AVEUGLE »

Travailler pour scénario Voltaire l’aveugle ( mystification )


Un aveugle dans un couloir du métro. Au début, on le voit marcher dans un couloir d’un air décidé, donnant de grands coups de canne dans le mur qu’il longe, comme pour jouer… Il est jeune, assez beau. Une fille, profitant de l’endroit désert, essaie de lui piquer son fric, épars dans un chapeau. Il la chope, elle se débat, le traite de salaud car elle croit qu’il n’est pas vraiment aveugle car il l’a prise avec aisance, le griffe puis pleure. Il menace d’abord de l’emmener aux flics, il se lève et l’entraîne. Un monsieur «bien» lui demande s’il ne veut pas qu’il l’aide à emmener cette jeune dévergondée. Il lui répond sèchement : «Foutez moi la paix : je me démerderai seul…» Après ça, il rigole avec la fille : «T’as vu ça, hein ? Je l’ai remis à sa place, ce vieux con…» et il lui propose de s’associer et qu’elle lui prenne le bras et fasse mine de le guider en mendiant comme s’il était vraiment aveugle… ( Compréhension de la jeunesse. Révolte commune)


Il la baise avec ardeur.


2ème séquence ( et dernière ) : ( non écrite )

Note écrite à 19 ans

VÉCU – JOURNALISME – MUSIQUE – CHANSON

1/ Je ne chante pas pour passer le temps
2/ Que serais-je sans toi
3/ Quelque chose de pourri dans mon royaume de France
4/ Faut-il pleurer faut-il en rire
5/ Les belles étrangères
6/ 400 enfants noirs
7/ La jeunesse
8/ Nous dormirons ensemble
9/ À l’été de la Saint-Martin
10/ Le sabre et le goupillon
11/ La montagne
12/ Potemkine
13/ Tu peux m’ouvrir 100 fois les bras
14/ Hourra

Note écrite à 19 ans

VÉCU – CINÉMA – COURT MÉTRAGE « UNE SECONDE JEUNESSE »

Mouv. Caméra
Caméra subjective
Mouv (+ mus.) qui se poursuit sur plan du personnage qui bougeait

1966.04.21

La fille, assise devant la glace, se retourne et regarde le gars par-dessus son épaule.


Jambes sortant de la robe.


Attitude devant le spectre : refus et mépris (se retranche auprès des animaux, les plaint, les caresse « Qu’est-ce qu’on vous a fait ? », s’en entoure (aux fenêtres)

– Note écrite à 19 ans

VÉCU – CINÉMA – COURT MÉTRAGE « UNE SECONDE JEUNESSE »

Générique (sur fond de sous-bois ? ou plans de la maison (alternance des sous-bois et de maison (travellings)
Travelling latéral (ou ascendant) qui découvre la maison avec les rideaux noirs sur la porte. L’homme est à la porte (peut-être plan rapproché pour mieux voir l’homme. Il rentre (tout de suite).
Il rentre.
– GP photo
– GP homme.
Dialogue off.
Pour faire le raccord avec les scènes du passé. Il détourne la tête vers un côté, en la relevant, comme s’il regardait :
GP la vieille
PM la vieille (raccord mouvement – 2 caméras)


Dead music


Plans de la Lune

– Note écrite à 19 ans

VÉCU – CINÉMA – COURT MÉTRAGE « UNE SECONDE JEUNESSE »

Lorsque vieille sort animaux du coffre : elle pose le pigeon parmi les autres. Elle se rebaisse, fouille. Se relève : le pigeon est sur ses pattes et la regarde (MP)

Ici à faire un GP (tête du pigeon)

– Note écrite à 19 ans

VÉCU – CINÉMA – COURT MÉTRAGE « UNE SECONDE JEUNESSE »

Morte dans l’escalier
Visage éclairé

1966.04.28
Interdictions de la vieille. Il outrepasse.


Le vieux accomplit des travaux malgré lui.


Zoom possible
Travelling et reflet sur vitre


Champs contrechamps
Plongée contre-plongée


Plans fixes objectifs à passage au subjectif par mouvement de caméra


Personnage éclairé par un faisceau (lampes)


Pano ou travelling au 75


Personnage qui entre dans une zone lumineuse

1966.04.28_2

Personnage qui entre ombre sur porte

Caméra subjective
Mouvements qui attendent le personnage


Rainure sous la porte


Rire avec écho
Rire dément
Vieille = travelling sur les objets

1966.05.28_3

Pyjama ou combinaison pour le spectre


Nuages passant sur la maison à toute vitesse


Costumes de velours
Vêtements noirs


Musique de flûte
Ainsi = mélancolie tragique


Spectre qui essaie d’entrer sans y arriver (porte qui craque)


Poignée qui tourne – plan moyen face à la porte très bref (mouv amorcé)


Changement de réglage de distance


Yeux de la morte qui regardent la caméra tête renversée


Voiles à petits carreaux rouges et blancs (cuisine)


Vieux qui s’installe une table au soleil devant la maison


Vieux : GP de profil


Vision du spectre = travelling
Travelling sur elle = narcissisme + (miroirs)

– Note écrite à 19 ans

VÉCU – CINÉMA – COURT MÉTRAGE « UNE SECONDE JEUNESSE »

« J’aimais le soir dont la fraîcheur me permettait ce dont j’étais incapable à la chaleur des journées » ← travellings sous-bois →
1/ maison. Deuil
2/ travelling avant : le vieux. Remord
3/ Gros plan la photo
4/ Gros plan vieux (profil). Il relève la tête (?)
5/ —————————————————-
Cuisine. Le chien entre. Elle le chasse. Il le « console ». Il s’en va seul. Il trouve le pigeon.


« Tout a commencé par des champignons qu’elle me demanda d’aller chercher. Nous vivions dans un monde clos, du produit de nos cueillettes et d’une maigre retraite de…

– Note écrite à 19 ans

VÉCU – JOURNALISME – CINÉMA – RESNAIS

Par rapport à votre dernier film, « Muriel », qui était d’une grande richesse expérimentale, « La guerre est finie » se présente comme un retour à une écriture traditionnelle. Pensez-vous qu’une oeuvre politique comme la « La guerre est finie » ne peut pas être expérimentale ?

(Notes préparatoires Interview Alain Resnais pour le journal « Combat pour la pais » sur film « La guerre est finie »)

– Note écrite à 19 ans

VÉCU – CINÉMA –COURT MÉTRAGE « DELPHINE » – RESNAIS

16 h 20 (« Masculin féminin »)
Projeté « Delphine » à Resnais.
Je retiens surtout de lui :
– Lorsqu’on veut intéresser le public par les personnages, faire faire aux personnages des choses qu’ils vivent. Lorsqu’on est hors du coup, on s’intéresse, on se met dans le coup.
– Psychologie : choses qui appartiennent en propre aux personnages et qui nous intéressent par là.

Note écrite à 19 ans

VÉCU – CINÉMA –COURT MÉTRAGE « DELPHINE » – RESNAIS

Pendant la projection de « Masculin féminin », cet après-midi, j’ai eu une impression épouvantable : je venais de projeter « Delphine » à Resnais. J’avais avec moi la bobine, dans sa boîte métallique, posée sur mes genoux. En portant la boîte à mon nez, j’ai senti par un interstice de la boîte, l’odeur de cellulose et de bande magnétique. J’ai eu l’impression que tout le cinéma, c’était ça : du celluloïd, de la bande magnétique, de la matière, inerte, figée, dont les sentiments et l’expression sont absents. C’était injuste pour Godard. Pour « Masculin », que je voyais au même instant, je pensais pareil : du celluloïd, de la matière qui défile mécaniquement à 24 saccades par seconde. C’était injuste : ce n’est pas parce que je pense ça de mon propre film, où j’ai impression de ne pas m’être assez mis, que je peux penser la même chose de « Masculin » et de Godard. Certains films sont inertes et sentent le celluloïd. D’autres vivent.

Note écrite à 19 ans

CINÉMA – COURT MÉTRAGE « UNE SECONDE JEUNESSE »

Ce matin (en me lavant), j’ai eu l’idée de modifier le scénario fantastique (vieillards – oiseaux – résurrection) dans le sens d’une simplification et d’une « érotisation » plus poussée :
Remplacer le couple de vieux par un couple de jeunes gens nouvellement mariés (on retombe alors sur la scène de la nuit de noces).
– Les placer dans le milieu d’une noblesse plus ou moins dédorée (inaction – décadence -tares familiales), ce qui conduit à faire du mari un malade mental, carrément. Quant à la femme, il n’y aurait pas de rajeunissement du cadavre, mais simplement apparition du spectre semblable au cadavre.
– On pourrait même aller jusqu’à concevoir que le mariage (qui arrange financièrement les parents du mari, parce qu’ils sont nobles, mais sans argent, et les parents de la fille parce qu’ils sont riches, mais bourgeois), on peut concevoir que ce mariage est une machination du malade qui, paraissant faire le jeu de ses parents, mène l’affaire d’un bout à l’autre. En effet, sa passion serait l’empaillement et la collection des animaux et il ne désirerait avoir une femme que pour la joindre à sa collection… Jouer de l’ambiguïté de la situation d’une part : calcul des parents, d’autre part : machination du jeune homme. Mais il se peut qu’il profite de l’occasion et que l’idée ne lui vienne qu’après son mariage (les apparitions d’animaux ne seraient peut-être pas préparées – jouer sur cette ambiguïté) il découvre après le mariage qu’elle ne peut souffrir les animaux. Il en conçoit du dépit. Il ne l’avait pas su avant car il cachait sa passion et il avait peur d’éloigner la jeune fille. Si bien qu’il se servira des animaux pour la tuer, par haine, parce qu’elle ne les aime pas comme lui. Si elle les avait aimés, peut-être serait-ce différent, peut-être ne la tuerait-il pas. IMPORTANT : cinématographique – intercaler avant qu’elle apprenne sa passion, une scène où elle caresse un animal sans aucune crainte (animal très différent des siens – petit chat ? – Ce n’est qu’après une grande frayeur (apparition) qu’elle aura peur des bêtes.
(Voir les références psychanalytiques – refoulement – obsession)
Serait-il impossible pour préparer le tournage, d’écrire une nouvelle sur ce thème, en ayant présent à l’esprit la transposition au cinéma.

Note écrite à 19 ans

CINÉMA – COURT MÉTRAGE « UNE SECONDE JEUNESSE »

(Scénario fantastique nouvelle manière) Bourgeoise riche avec noble fauché. Un jeune couple. Lui collectionne les animaux (notamment empaillés) → elle en conçoit une vive frayeur des animaux. Le couple, vieux. Un soir, le vieux découvre une chauve souris. Il l’enferme dans une pièce.  » Avant le lever du soleil « , le lendemain matin, la femme y pénètre. Elle est épouvantée. Elle meurt. On l’enterre. Le soir des funérailles, pris de remords, le vieux déterre le cercueil et le ramène au château où il la garde au milieu des animaux empaillés. Lorsque la nuit tombe, la chauve souris réapparaît, accompagnée d’une autre. Elles attaquent le vieil homme. Celui ci s’aperçoit qu’il a affaire à deux vampires. Il en détruit un mais l’autre s’enfuit, s’envolant dans la nuit. La nuit suivante, il se poste et surveille le cercueil. Sa femme en sort, rajeunie jusqu’à l’âge de leur mariage. Elle se transforme en chauve souris et s’envole par la fenêtre. Lorsque le jour revient, le vieil homme sait que le vampire doit être dans son cercueil. Muni d’un pieu, il s’apprête à l’enfoncer dans le cœur du cadavre mais il y renonce. Il laisse retomber le couvercle. Il attend. Lorsque vient la nuit, le couvercle se soulève, la jeune femme vampire sort. Un peu plus tard, dans la nuit, deux chauve souris s’envolent côte à côte.

– Note écrite à 19 ans

CINÉMA – COURT MÉTRAGE « L’AVEUGLE »

1/ Paris. Le matin. Un pont, vue en perspective. Au fond, assis contre la balustrade : un aveugle avec ses lunettes noires. Une fille débouche dans le champ par le côté et s’engage sur le pont.

2/ L’aveugle. PM.

3/ La fille. P. américain. Elle s’arrête en le voyant.

– Note écrite à 19 ans

CINÉMA – COURT MÉTRAGE « L’AVEUGLE »

1/ La Seine vue du Pont des arts (profondeur de champ). Une fille entre dans le champ soudainement et s’arrête (P. Italien), ayant aperçu quelque chose, de profil.

2/ Le pont. La fille, regardant, debout, immobile, un aveugle, assis contre le parapet (plan moyen). Immobilité totale. Plan assez bref.

3/ Plan italien. La fille, de face. Elle se mord les lèvres. Vêtue d’un manteau + sac en bandoulière.

4/ plan moyen. Pantalons, cheveux défaits. La fille de trois quarts, adossée au parapet du pont, regarde de côté.

5/ plan rapproché. Assis contre le parapet, lunettes noires, canne blanche : l’aveugle.

6/ Gros plan. (Vu par la fille) son chapeau, un billet de 500 Fr. à l’intérieur + quelques pièces de monnaie.

7/ plan moyen. Boulevard longeant la Seine, avec bouquinistes. Au premier plan (en plan américain) : la fille (pantalons, cheveux défaits) l’attend. Un type traverse la rue et lui montre un bouquin policier, en regardant vers les bouquinistes.

8/ Gros plan sur le bouquin, dont on feuillette les pages.

9/ idem fin du 7 : les deux en plan américain. Il la défie de voler… elle ne dit rien.

10/ idem 4. La fille se met à marcher (on la suit en panoramique). Elle arrive devant l’aveugle. Elle se baisse, essaye de faucher le chapeau avec le fric qui est dedans. Il l’attrape d’une main par le bras et de l’autre récupère son chapeau, ramasse le fric qu’il met dans une poche et met son chapeau sur la tête. Il se lève et entraîne la fille, en gueulant.

11/ plan moyen. Les deux, de face, arrive sur la caméra. À l’arrière-plan, un « Monsieur » ramasse la canne que l’aveugle a laissée et, le rattrapant, l’arrête et la lui rend. Il lui propose de l’aider et de témoigner.… L’Aveugle remercie.… Le « Monsieur » s’en va, repartant vers le fond.

12/ plan moyen. Les mêmes, de profil. L’aveugle demande à la fille ce qu’elle fait dans la vie. Elle est étudiante. Qu’elle âge elle a ? 20 ans.

13/ plan italien (en amorce : la fille) l’aveugle enlève ses lunettes.

14/ idem, mais contre champ : la fille :

– « Vous n’êtes pas aveugle ? Ah, j’aurais dû m’en douter… »

15/ idem 13. Il lui demande : « Travaillez avec moi… » on reste sur lui… (Il sourit)

1966.09.18_11966.09.18_21966.09.18_41966.09.18_5Face à la pointe du Vert Galant. Quai de Conti.

– Note écrite à 19 ans

CINÉMA – COURT MÉTRAGE « L’AVEUGLE »

1/ Elle hausse souvent les épaules (« Tu n’oserais pas voler) Lorsqu’elle se rend compte qu’il n’est pas aveugle.

2/ Lorsqu’elle guide : elle joue à le pousser et à le rudoyer…

3/ Elle prend ça à la rigolade (notion de pari).

– Note écrite à 19 ans

CINÉMA – COURT MÉTRAGE « L’AVEUGLE »

Après une conversation avec Charlie, qui m’a persuadé (une fois de plus) des difficultés techniques que présente la postsynchronisation d’un film, j’ai décidé de faire le mien en muet.

– Note écrite à 19 ans

CINÉMA – COURT MÉTRAGE « L’AVEUGLE »

Nuit : fond noir pour titres blancs


Copine : « Je me demande ce que pensent les aveugles. »

Elle : « Je le connais. Il est comme ceci, comme cela »


Titre : qu’est-ce que pensent les aveugles ? (etc.)

Elle : (arrivant) « Tu vois ce type, là, l’aveugle, je le connais. J’étais là, à cet endroit, etc.… »

CINÉMA – COURT MÉTRAGE « UNE SECONDE JEUNESSE »

Je viens de relire les notes prises sur ce carnet que j’avais délaissé depuis longtemps :

Modifications possibles du projet sur les « vieux » –> prendre le couple dans sa jeunesse (*) (la femme ne rajeunirait pas en devenant vampire mais serait jeune au moment où elle est vampirisée

(*: En fait je l’ai déjà noté (voir carnet 6)