VÉCU – AGNÈS

Samedi : Agnès vomit. Fièvre. Abattue. Mal à la tête, à la gorge. Dimanche, je la ramène à Jocelyne qui m’engueule de n’avoir pas appelé le toubib, m’accusant d’être un « mauvais père », d’être « père quand ça m’arrange » (ce qui n’est peut-être pas faux, donc porte…)
Elle appelle le toubib, exige que je l’attende pour aller chercher les médicaments à la pharmacie de garde. En attendant, elle engage une conversation portant sur « la » question. Au passage, à noter : « Tu la perdras aussi » (parlant d’Agnès). Elle me dit, une fois de plus, ne pas comprendre pourquoi je suis parti. Le toubib arrive, prescrit pour l’immédiat une demi-aspirine. Malgré ça, après son départ, elle exige que j’aille chercher les médicaments. Galère pas possible : commissariat d’abord (obligation d’y aller), coup de fil des flics au pharmacien, attente des médicaments dans la cage d’escalier. En apprenant qu’Agnès avait la scarlatine, c’est tout juste si elle ne s’est pas mise à pleurer. Elle est toujours aussi immature. Je me demande toujours quelles conséquences exactes cela aura sur Agnès…

– Note écrite à 32 ans

AGNÈS – 2ÈME DES 4 FEMMES DE MA VIE : COLETTE – KRYSTELLE

Agnès est là. Elle lit ses bouquins, qu’elle a sortis de ses tiroirs. Tout à l’heure, on est allés avec Colette et Krystelle au Jardin des Tuileries. Grand froid : les gosses étaient gelées. En revenant dans la voiture, j’ai mis le chauffage à fond. Ça les a revigorées et elles se sont mises à rire et à faire les folles…

– Note écrite à 32 ans

VÉCU – AGNÈS

Pris arrangement avec Gilda afin qu’Agnès aille avec David et passe la nuit là-bas.

Je voulais me rapprocher d’Agnès : coup de fil de Jocelyne qui tombe sur Colette et qui, quand je la rappelle, me reproche de me foutre d’Agnès… ) Je dirai à la suite de ça à Colette  » Il faut que je sache te dire non… J’aurai du ne pas aller à cette soirée et rester avec Agnès comme j’avais dit que je ferais…  »

– Note écrite à 32 ans

AGNÈS

Problème que j’ai en ce moment : mes rapports avec Agnès. Je n’arrive pas à la toucher, à être vraiment avec elle (sauf par éclairs, tout de même). J’ai l’impression de ne pas avoir en moi l’énergie de la gaieté, du rire, du jeu…
Il y a toujours quelque chose qui ne va pas. J’ai bien progressé avec Colette, maintenant c’est la famille, ou Agnès, demain ce sera le fric… On n’en sort jamais ?

– Note écrite à 32 ans