Voyage en Italie = jalousie. Images mentales
Enfants = désirs de maternité
Solitude= jalousie
Homme insensible à la nature
GP # PG
Orgueil
Piano = notes graves
Vie # mort
– Note écrite à 19 ans
Voyage en Italie = jalousie. Images mentales
Enfants = désirs de maternité
Solitude= jalousie
Homme insensible à la nature
GP # PG
Orgueil
Piano = notes graves
Vie # mort
– Note écrite à 19 ans
« J’aimais le soir dont la fraîcheur me permettait ce dont j’étais incapable à la chaleur des journées » ← travellings sous-bois →
1/ maison. Deuil
2/ travelling avant : le vieux. Remord
3/ Gros plan la photo
4/ Gros plan vieux (profil). Il relève la tête (?)
5/ —————————————————-
Cuisine. Le chien entre. Elle le chasse. Il le « console ». Il s’en va seul. Il trouve le pigeon.
« Tout a commencé par des champignons qu’elle me demanda d’aller chercher. Nous vivions dans un monde clos, du produit de nos cueillettes et d’une maigre retraite de…
– Note écrite à 19 ans
Par rapport à votre dernier film, « Muriel », qui était d’une grande richesse expérimentale, « La guerre est finie » se présente comme un retour à une écriture traditionnelle. Pensez-vous qu’une oeuvre politique comme la « La guerre est finie » ne peut pas être expérimentale ?
(Notes préparatoires Interview Alain Resnais pour le journal « Combat pour la pais » sur film « La guerre est finie »)
– Note écrite à 19 ans
« Les animaux innocents »
– Note écrite à 19 ans
Boule d’or. Je travaille !
À côté de moi un couple, un homme et une femme, assez vieux. Vraisemblablement propriétaires ou gérants d’un cinéma… Elle pleure, elle se plaint, insulte… Image d’un secteur de l’économie qui va mal : le cinéma…
Cinéma-vérité… Ici : montrer ces gens, puis les cinémas déserts, fermés…
– Note écrite à 19 ans
La musique est une évidence dont il est impossible de rechercher l’origine… (2014 : from Internet : pas fait)
– Note écrite à 19 ans
L’impression de découvrir (19 avril – 21 avril) est fausse. Il n’y a rien découvrir ici. Si on en a l’impression, c’est qu’on s’y oblige, pour masquer une blessure, un malaise qu’il ne faut pas éluder…
– Note écrite à 19 ans
J’en reviens toujours à toi, vieux carnet. Un lien viril nous unit.
Pas ma femme pour lui parler. Tu me restes.
Aujourd’hui : une tuile, que je prévoyais : mon acteur qui s’envole…
Il me faut en trouver un autre et plier le film à ses exigences. J’avais prévu et conçu le rôle pour Gérard Hardy… Qui trouverai-je en lieu et place… ?
Les choses, bien sûr ne s’annoncent pas bien. Il eut été trop beau que tout se passât comme je le demandais…
On se prend à croire parfois qu’il existe un sort qui vous joue malignement des tours et vous met à l’épreuve. De cette épreuve je dois sortir indemne. Ne pas me laisser abattre. Ni par tout le contexte du concours déjà raté et de l’avenir incertain (ô combien !) Il s’agit de réagir, de lutter, de s’organiser, de fixer des objectifs prioritaires tout en essayant d’atteindre aussi les autres…
Le temps de l’épreuve arrive, c’est celui de la vérité…
Ce soir : pas de lumière. Énervé par deux cafés, mal à l’aise physiquement, j’ai fui prendre l’air. Je suis dans le métro, je vais au Quartier latin. Où ?
Dès maintenant je peux constater qu’il est certain que je suis mieux installé ici : les conditions sont meilleures pour agir, pour trouver l’équilibre. Cependant, le temps de l’épreuve n’est pas encore arrivé…
– Note écrite à 19 ans
Cocteau : « La poésie est une science exacte ».
« Je suis un mensonge qui dit toujours la vérité. »
– Note écrite à 19 ans
Touchard : « Au fond, il n’y a qu’un théâtre, le théâtre poétique… »
Cocteau : « L’Histoire est du vrai qui devient faux à la longue (et de bouche en bouche), alors que la légende est du faux qui, à la longue, devient véritable ».
– Note écrite à 19 ans
Il faut que tu sois extrêmement vivante (à Jocelyne)
– Note écrite à 19 ans
Godard : « Une femme est une femme » ou « Godard, pour le meilleur et pour le pire… »
– Note écrite à 19 ans
Je viens de voir « Eva ». Autour de moi, dans la rue, au café, les gens ont des visages indifférents à tout ce qui n’est pas eux-mêmes, des rires de cercle, des conversations à deux, des regards chargés de rêves très personnels sur les vitrines.
Dans ce Quartier Latin, autrefois berceau des rencontres et des révolutions, aujourd’hui tellement dégénéré, le cinéma reste encore le seul moyen de s’intéresser aux hommes…
– Note écrite à 19 ans
Art = vertige montré
– Note écrite à 19 ans
Titres indiscutables (« Fury »)
– Note écrite à 19 ans
Vitrine de magasin de chaussures : 50 souliers de femmes (talons) avec des petites plaquettes avec le prix dessus → Mêmes vitrines. Mêmes chaussures, mais avec les prix en moins → Surréaliste – Libération des désirs – caractère fantastique (cf. Marienbad) (entrée dans le rêve).
– Note écrite à 19 ans
Thème de l’œuf (Eva)
ici : mieux.
Œuf = symbole
Elle détruit un œuf (= symbole)
+ destruction anticipée de l’animal
Changement de coiffure à chaque apparition……
– Note écrite à 19 ans
Jocelyne…
Écrire ton nom pour que tu sois présente…
Voilà à quoi j’en suis réduit.
Je me rappelle nos lettres : « Comment faire pour venir chez moi, etc. » Nous avons toujours lutté, nous nous sommes toujours débattus, faibles, sans moyens, séparés… Ça a été notre but, notre univers : nous deux, être ensemble. On nous dispute ce minimum : le droit de se voir, de se toucher. Alors nos rares voyages, nous les attendons avec une impatience amère, nous embrassons des photographies, nous relisons des lettres…
Malheureux enfants que nous sommes… Maudits par le monde, par nos parents… Nous en venons, dans notre impatience exaspérée par l’angoisse et la solitude, à nous entre-déchirer, à nous faire du mal, parce que nous ne comprenons pas que nous avons des droits à revendiquer, une façon de vivre à atteindre…
Jocelyne…
Que j’aime ton nom, et que je t’aime… Je crève de ne pas pouvoir te serrer dans mes bras… Je ressens cette effrayante impression de solitude que je ressentais au Blanc-Mesnil. Un mois aujourd’hui que je ne t’ai pas vue. C’est intolérable ; le cinéma, les rues, Paris ne me distraient pas, ne me font pas supporter ton absence… Il vient un moment où je me rends compte que je suis seul…
– Note écrite à 19 ans
Lorsqu’il amène le cadavre dans la pièce : scène de mortification frénétique. Scène de mortification d’origine religieuse à rêve (apparition du spectre). D’abord : attouchements troubles plus ou moins érotiques.
– Note écrite à 19 ans
Chien fou qui bave
– Note écrite à 19 ans
(Veille du concours d’entrée à l’IDHEC) Il y a des moments où l’on se « récupère » dans sa totalité, avec ses certitudes et ses interrogations, ses satisfactions et ses manques. Ce soir en est un. Je passe demain « l’épreuve »…
Je sens en moi des forces qui en permettraient la réussite (dans d’autres conditions) et je sais que, même en cas d’échec, ces mêmes forces m’assurent un avenir qu’elles détermineront et que déterminera aussi cet échec, dans la mesure où l’avoir subi fera aussi ma force…
– Note écrite à 19 ans
Sache, mon amour, que, malgré ton absence et ton silence, tu es présente avec moi, ce soir.
– Note écrite à 19 ans
Resnais = le vide du monde
– Note écrite à 19 ans
Adolescence : dire les choses, mais à voix basse (Godard → échec – inefficacité par manque d’efforts). Être homme : se faire entendre (très fort) parce qu’on s’est intégré à une collectivité (marxisme) → Entendre les autres – les entendre bien – bien les « recevoir »…
– Note écrite à 19 ans
Terminé le concours… (27-5-66) 19 h 20
– Note écrite à 19 ans
Grandeurs et négritudes militaires
– Note écrite à 19 ans