Archives par mot-clé : littérature

CITATION – LITTÉRATURE

(« Du surréalisme en ses œuvres vives ») « Ce besoin de réagir de façon draconienne contre la dépréciation du langage » : (Lautréamont, Rimbaud, Mallarmé, Lewis Carroll)
« Cabale phonétique » « langage des oiseaux » (J. P. Brisset, Raymond Roussel, Marcel Duchamp, Robert Desnos)
« Révolution du mot » (Joyce, E. E. Cummings, – Michaux)

– Note écrite à 16 ans

LIRE – SCIENCE-FICTION – FANTASTIQUE

17 ans

Ces notes ont été reprises après mon départ de Paris à Lorient

– Aandhal Vance (Am) :  « When the lilacs last in the bloomed dooryard » (Là où poussaient les lilas)
— Demuth Michel (FR) :  « Lune de feu »,  « Les huit fontaines », « L’homme de l’été »
—  Borges Jorge Luis (Argent) :  « La loterie à Babylone »
—  Raabe Juliette (FR) :  « Gare ton doigt de l’ondoingt »
—  Nathalie Charles Henneberg :  « La terre hantée »
—  Ehrwein Michel :  « Les voix dans le désert »
— Veillot Claude :  « Encore peu de caviar »
— Battin Marcel
— Georghiu Georges :  « Heureux comme Dieu en France »
—  Malaval Suzanne :  « Le temps des sortilèges » → [ « point féminin godin caraca secuto c’est le principal moyen de la faringo »] ( « Ce merveilleux matin »)
— Seriel Jérôme :  « Le satellite artificiel »
— Klein Gérard :  « Un chant de Pierre »
— Drode Daniel :  « Dedans »
— Simak Clifford :  « La vermine de l’espace »
— Osterrath Jacqueline :  « Le rendez-vous de Samarkande »
— Russ Joanna :  « Émily chérie »
—  Ballard J. G. :  « Le sel de la terre », « Le jardin du temps »
— James R. Montague :  « Le conte Magnus »
—  Bram Stoker :  « La maison du juge »
— Aldyss Bryan :  « Jusqu’en ton sein »
— Seignolle Claude :  « Delphine »
— Cortazar Julio :  « Les fils de la vierge »
— Sternberg Jacques :  « Le reste est silence »
— Budris Algys :  « Menaces dans le ciel »

Note écrite à 17 ans

CITATION – LITTÉRATURE – GIRAUDOUX

« Le grand théâtre est celui qui convainc des esprits déjà convaincus, qui émeut des âmes ébranlées, éblouit des yeux déjà illuminés, et qui laisse à son terme les spectateurs avec l’impression d’une preuve, la preuve de leur sensibilité et de leur époque. »

Note écrite à 17 ans

VÉCU – 1ÈRE DES 4 FEMMES DE MA VIE : JOCELYNE – CLASSE PRÉPARATOIRE À L’IDHEC

23 h 25 : couché. Je regarde ma chambre. Je l’ai décorée de photos, d’affiches, de dessins ; j’y ai mis des objets (jouets — bouteilles). Je veux ainsi me donner l’impression de vivre et d’être différemment… Ce soir je n’ai pas travaillé mais c’est parce que j’ai eu des choses à faire et j’étais vraiment fatigué. En ce moment, je fume une cigarette, « Blues et jazz party » s’achève…
Correction de la composition de littérature avec Georges-Albert Astre → 13. Pas mal mais j’ai déformé ma pensée en la systématisant, une fois de plus, je n’ai pas su maîtriser les mots mais j’y arrive mieux qu’avant.
Il y a dans un journal comme celui-ci une tentation de tout mettre, de tout raconter, mais c’est une ambition irréalisable, on ne peut pas maîtriser son existence quotidienne et la condenser, c’est pourquoi je pense à me réduire aux pensées, aux trouvailles.

Note écrite à 19 ans

CITATION – VIRGILE – « L’ÉNÉIDE »

« Flectere si nequeo superos,
Acheronta movebo »
(Si je ne peux pas fléchir les dieux,
je mettrai en branle l’Achéron… »
(« Déclin de l’Occident » Spengler)

Note écrite à 19 ans

RÉFLEXION – CORNEILLE

Corneille, en inventant le ressort nouveau de l’admiration, s’écartait des règles classiques. De nos jours on préfère Attale à Nicomède, on apprécie les héros dont on a pitié*.
Ce point de vue marque donc un retour aux règles classiques de la tragédie (Aristote). On aime en Corneille ce qu’il a de moins original…
Cependant que peut se demander s’il croit vraiment que « l’amour qu’elle (l’admiration pour sa vertu) nous donne pour cette vertu que nous admirons, nous imprime de la haine pour le vice contraire…? »
N’est-ce pas là une « thèse officielle » qui sert à masquer des intentions secrètes ?
La « pitié » qu’on a pour Attale est bien particulière à cause de la situation (exemple : Nicomède acte 1 — scène 3) situation de comédie (quiproquo. Attale ne sais pas qui est Nicomède… Il le brave et quand il le reconnaît, il se dégonfle)

Note écrite à 19 ans

LITTÉRATURE – ASTRE – GIDE

Conférence de Georges-Albert Astre

Situation d’André Gide

● («Quand les professeurs prennent leur revanche sur les créateurs, quand les créateurs sont morts…»)
● Qui était Gide ? Quel était son message ?
● Intensification pathétique du sentiment de l’existence
● Aujourd’hui : monde avec trop d’ouvertures. Indéfinition
● On lit peu Gide. Explicable : quelque chose d’exaspérant chez lui.
● Où allait-il ? = question gênante pour lui.
● Image de lui
● Les grands écrivains se protègent derrière des masques. Ils jouent. André Gide vient en tête.
● Indifférence au monde extérieur


il se sentait contradictoire
● Sincérité = grand mot
● Névrose
● Il lit beaucoup
● Art = seule valeur stable
● Limitation : l’art prenait la place de l’action
● Art-solution = remède à toutes les contradictions
● «Toute vérité est devenue» (Hegel ) Gide a choisi de devenir

Note écrite à 19 ans

CITATION – LITTÉRATURE – COCTEAU

Touchard : « Au fond, il n’y a qu’un théâtre, le théâtre poétique… »
Cocteau : « L’Histoire est du vrai qui devient faux à la longue (et de bouche en bouche), alors que la légende est du faux qui, à la longue, devient véritable ».

Note écrite à 19 ans