(23 h)
Déjeuner avec Agnès (première fois que je la vois depuis les vacances. Jocelyne me dit qu’elle a pleuré en disant qu’elle n’avait plus de papa (parlé avec elle dans la voiture, lui ai dit qu’elle avait un papa, que je l’aimais, que je n’étais jamais loin d’elle. « Si tu me dis ça, je vais encore pleurer… » Elle a un peu pleuré. L’ai distraite. Vite oublié. À un moment chez Jocelyne, je voulais prendre le jeu d’échecs. Jocelyne pas voulu → Agnès : « Vous allez pas encore vous disputer ? » La bagarre l’a marquée).
– Note écrite à 31 ans
Dimanche : Jardin d’acclimatation avec Agnès, Colette et sa fille. On ne s’est pas trouvés au rendez-vous. Appel haut-parleur.
– Note écrite à 31 ans
(9h40)
On vient de se réveiller, Agnès et moi. Elle dessine un oiseau sur son cahier. Emmylou Harris chante « Here there and everywhere… »
– Note écrite à 31 ans
À noter : en revenant de Fontainebleau (embouteillages sur autoroute) « bavardage » avec Agnès (qui m’avait dit, samedi matin, en partant, qu’elle « s’habituait » : « Tu vois, quand t’es parti, la dernière fois, eh ben : j’ai été jouer dans ma chambre. Tout de suite, comme ça, j’y ai plus pensé et j’ai pas eu de peine ».)
Agnès, me disant qu’elle regrette de ne pas pouvoir me « faire de cadeaux », qu’elle veut devenir infirmière, pour me soigner. Grande explication sur les étoiles, les planètes, les soucoupes volantes.
« J’aime pas quand tu conduis, parce que je ne peux pas te câliner… »
Chanson inventée fredonnée l’arrière de la voiture : « Courir en liberté… »
– Note écrite à 31 ans
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