Sur la scène : militaire. Il s’habille en civil. «De toute façon, vous continuerez à dormir sur vos 2 oreilles. Alors de toute façon, il vaut mieux rentrer chez soi…» Et il sort par la salle…
– Note écrite à 19 ans
Sur la scène : militaire. Il s’habille en civil. «De toute façon, vous continuerez à dormir sur vos 2 oreilles. Alors de toute façon, il vaut mieux rentrer chez soi…» Et il sort par la salle…
– Note écrite à 19 ans
Article pour le ballet : 1/ interview de Jocelyne 2/ lettre ouverte aux Lorientais 3/ lettre envoyée au journal par un tiers (?)
– Note écrite à 19 ans
La vertu du travelling… + La grâce du plan fixe.
– Note écrite à 19 ans
Train — 13 heures 10 — Pas ailleurs qu’en moi-même
Rien d’autre que moi-même…
– Note écrite à 19 ans
Métro. Père-Lachaise. Déménagement. Film… (? ? ?)
– Note écrite à 19 ans
19 heures 50 — Je sors de la cinémathèque. Je viens de voir « Le chant du styrène ». Je m’attendais quelque chose d’extraordinaire, mais c’est encore plus extraordinaire que je le croyais.
– Note écrite à 19 ans
1/ Je ne chante pas pour passer le temps
2/ Que serais-je sans toi
3/ Quelque chose de pourri dans mon royaume de France
4/ Faut-il pleurer faut-il en rire
5/ Les belles étrangères
6/ 400 enfants noirs
7/ La jeunesse
8/ Nous dormirons ensemble
9/ À l’été de la Saint-Martin
10/ Le sabre et le goupillon
11/ La montagne
12/ Potemkine
13/ Tu peux m’ouvrir 100 fois les bras
14/ Hourra
– Note écrite à 19 ans
Devant un film de Resnais : pas de verbiage possible. Sur le coup… Pendant : impressions — découverte — merveilleux — solidité et inquiétude — couleurs — surtout : mouvements d’appareil…
– Note écrite à 19 ans
Minuit. Métro Montmartre. Je viens de voir «Le baron de crac».
Des ailleurs possibles ?
Je me sens entrer dans un cercle nouveau.
Nouveaux logements. Proximité. Pas humaine pourtant…
Recommencer à écrire ? (Ou plutôt continuer…)
Conflit en moi. 2 directions (opposées vraiment ?) : D’une part la réalité (politique) que je sens nécessaire. D’autre part : le rêve, la songerie du poète qui me reprend maintenant que me voilà revenu… Revenu à quoi ? Une situation sociale (logement) plus confortable… Ardeur. Ardeur confortable ? Pourtant ces goûts de nuit… ? Ces cafés ouverts la nuit… ? Cet «embryon» de vie humaine… ? Je suis allé au cinéma comme on part faire la foire (je le sais, j’en suis sûr, bien que pas vraiment foireur…) J’étais en quête… La nuit qui s’ouvre, et la lumière, les visages d’hommes, les reflets dansants des images sur les vêtements des spectateurs des salles de cinéma. Le Baron de crac m’a presque déçu, comme je m’y attendais… Je n’y trouve sans doute pas ce que j’attends désormais du cinéma (maintenant que la crise…) : Un spectacle bien fait, bien monté, qui accroche le spectateur. Il faut que le spectacle sorte de l’écran et parvienne dans la salle. Certains trucs du «Baron», trucs visiblement destinés à cet effet, parviennent au résultat contraire : ils nous lassent (couleurs trop vives et mal raccordées), nous éloignent du spectacle. Pourtant certains moments émouvants, de la même veine que les meilleurs des «Aventures fantastiques» mais ici encore Zeman, dont j’attends beaucoup, n’a pas su donner cette délicieuse nuance fantastique à l’ensemble du film ; il y manque une continuité, il s’agit plutôt, en effet, d’une succession de moments passionnants (euphorisants) séparés par des dépressions longues et ennuyeuses (quelque peu, que M. Zeman m’en excuse…)
– Note écrite à 19 ans
Re-poursuite de l’aventure intérieure ?
1/ Est-ce réellement un retour aux vieilles sources (que je suis seul à connaître) ou bien est-ce momentané et motivé (Lorient, que sais-je… ?) ?
2/ Encore le conflit : est-ce que cela ne risque pas de me gêner ? Non, je ne crois pas : si cela m’apporte une certaine paix… (Tout à l’heure je respirais très fort, je me relaxais). Mais je la connais, cette paix, elle est illusoire, temporaire, c’est un masque, que je me donne. Je crains la crise prochaine. Comment ai-je vraiment réagi à l’épisode lorientais ? Blessure profonde ? Petite égratignure ridicule aux fesses mais qui s’envenime et grandit…
– Note écrite à 19 ans
Téléphoné Resnais. Très sympa. M’a proposé de voir « La guerre est finie » en avant-première.
– Note écrite à 19 ans
Auj : soulagement.
Pas ailleurs qu’en moi-même… Rien d’autre que moi-même
– Note écrite à 19 ans
– Jeune homme, prend la peine de t’arrêter pour regarder autour de toi avant de repartir vers de nouvelles conquêtes, chaque fois plus riches et plus réfléchies, de l’esprit et du coeur, qu’il faut sans cesse avoir en éveil, pour le premier, et ouvrir, pour le second, à l’appel des hommes et des choses.
– Je suis faible.
– Mais tu le sais. En fait, tu n’utilises pas les forces cachées en toi et aussi dans le monde entier, autour de toi, il y a des germes qui poussent autour et au-dessus de la terre lourde qui se fend et s’ouvre sous leurs efforts vers le soleil. Il suffit, mais il faut, que tu t’accroches à eux.
La terre lourde… La terre pleine comme un oeuf chauffé à la braise…
– Note écrite à 19 ans
« Pugni in Tasca » s’attaque aux grands tabous de la société italienne : la mort et l’opéra.
– Note écrite à 19 ans
Mouv. Caméra
Caméra subjective
Mouv (+ mus.) qui se poursuit sur plan du personnage qui bougeait
La fille, assise devant la glace, se retourne et regarde le gars par-dessus son épaule.
Jambes sortant de la robe.
Attitude devant le spectre : refus et mépris (se retranche auprès des animaux, les plaint, les caresse « Qu’est-ce qu’on vous a fait ? », s’en entoure (aux fenêtres)
– Note écrite à 19 ans
La terre lourde… La terre pleine comme un œuf chauffé à la braise… (inclus dans Manuscrit « Les deux veuves d’Axel Briant ») (2014 : from Internet : pas fait)
– Note écrite à 19 ans
Sculpture anamorphosique.
1 point de vue
(Giacometti)
– Note écrite à 19 ans
Générique (sur fond de sous-bois ? ou plans de la maison (alternance des sous-bois et de maison (travellings)
Travelling latéral (ou ascendant) qui découvre la maison avec les rideaux noirs sur la porte. L’homme est à la porte (peut-être plan rapproché pour mieux voir l’homme. Il rentre (tout de suite).
Il rentre.
– GP photo
– GP homme.
Dialogue off.
Pour faire le raccord avec les scènes du passé. Il détourne la tête vers un côté, en la relevant, comme s’il regardait :
GP la vieille
PM la vieille (raccord mouvement – 2 caméras)
Dead music
Plans de la Lune
– Note écrite à 19 ans
L’immortalité mort de la mort
– Note écrite à 19 ans
Inconscience bienheureuse ?
– Note écrite à 19 ans
Dans une nuit livide
Quand hululait le vent
Et roulaient les rapides
Sur le grand continent
Ici, sur l’île de Groix,
À l’Auberge de Jeunesse,
Nous abaissions nos voix
Pour que rien ne paraisse
Exister sous ce toit…
C’est que nous avions peur…
Oui, car il faut le dire,
Dans cette nuit de terreur,
Vient le cambrioleur
– Note écrite à 19 ans
Lorsque vieille sort animaux du coffre : elle pose le pigeon parmi les autres. Elle se rebaisse, fouille. Se relève : le pigeon est sur ses pattes et la regarde (MP)
Ici à faire un GP (tête du pigeon)
– Note écrite à 19 ans
Morte dans l’escalier
Visage éclairé
Interdictions de la vieille. Il outrepasse.
Le vieux accomplit des travaux malgré lui.
Zoom possible
Travelling et reflet sur vitre
Champs contrechamps
Plongée contre-plongée
Plans fixes objectifs à passage au subjectif par mouvement de caméra
Personnage éclairé par un faisceau (lampes)
Pano ou travelling au 75
Personnage qui entre dans une zone lumineuse
Personnage qui entre ombre sur porte
Caméra subjective
Mouvements qui attendent le personnage
Rainure sous la porte
Rire avec écho
Rire dément
Vieille = travelling sur les objets
Pyjama ou combinaison pour le spectre
Nuages passant sur la maison à toute vitesse
Costumes de velours
Vêtements noirs
Musique de flûte
Ainsi = mélancolie tragique
Spectre qui essaie d’entrer sans y arriver (porte qui craque)
Poignée qui tourne – plan moyen face à la porte très bref (mouv amorcé)
Changement de réglage de distance
Yeux de la morte qui regardent la caméra tête renversée
Voiles à petits carreaux rouges et blancs (cuisine)
Vieux qui s’installe une table au soleil devant la maison
Vieux : GP de profil
Vision du spectre = travelling
Travelling sur elle = narcissisme + (miroirs)
– Note écrite à 19 ans